Et oui le nucléaire quelle invention ! De Einstein à Hiroshima en passant par Tchernobyl on entend que lui ... en revanche si on ne voit ses déchets ils sont bien présents : pour fabriquer un kg d'uranium fissile, il en faudra 212 à appauvrir ... oui il y a du stock ! cet uranium appauvri sert de matière première aux armes de bombardements, de la guerre des balkans, du golfe à la récente du liban, avec le fameux syndrome associé :à chaque explosion les milliard de particules produites stagnent dans l'atmosphère et atterissent comme toujours ... dans nos poumons ! sans compter le césium et tous les dérivés atomiques qui se volatilisent dans la nature et la pourissent pour des millénaires, ces centrales à neutrons perdent le plus gros de leur NRJ atomique dans le transport (câbles, transformateurs etc ...) : une abbération pour un pouvoir indépendant du pétrole : un lobby en remplaçant un autre, quelle idée !
Je vous invite à prendre 5 minutes de votre vie pour lire une information sur le nucléaire que vous ne lirez pas dans les journaux, si vous tenez à la vie. Ceci vaut bien la somme des informations que j'ai pu collecter pour la production de courant, et qui sera encore largement illustrées par des expériences, notamment prochainement sur des générateurs non pas préhistoriques comme aujourd'hui mais avancés, comme la "roue de muller" ...
>pour éliminer les métaux lourds de l'organisme (plomb, mercure, uranium, cesium) on peut utiliser un produit 100% naturel : la pectine.

Bref, ici nous allons préférer produire le courant sur place, pour éviter les pertes de transport, entre autres, mais aussi asseoir une production sans avoir à payer le producteur, ce qui peut à la rigueur paraitre normal dans un monde de consommation énergétique (eau, gaz, pétrole & électricité !). Meme s'il faut reconnaitre que le 220 est pratique dans certains cas, dans d'autres c'est une abbération que de se chauffer électriquement ou de se laver à l'eau chaude nucléaire ... Nous nous orienterons donc dans l'utilisation raisonnée, l'économie et le choix judicieux des NRJ ...

Alors, pourquoi 220V 50Hz ? et bien parceque le courant alternatif (50Hz) se transporte bien mieux que le courant dit continu, et 220V car sa déperdition est aussi moindre. Ceci est donc favorisé pour le transport. Des câbles de batterie 12V par exemple doivent être très gros, ce qui coute plus cher en cuivre, sinon en bout de câble on obtient plus le courant désiré car il s'est dissipé. Pour l'habitat on pourra établir un réseau 220V EDF avec son tableau, mais on peut très bien y adjoindre un réseau 12V domestique (éclairage, pompe, panneau solaire éolienne etc ...), sachant que tous les équipements sont dispo en 12V (remplaçant tous les transformateurs qui chauffent et conosmment l'électricité, meme quand ils ne servent pas). La charge de batteries est ainsi très intéressante car on peut stocker l'NRJ produite, mais aussi y brancher un convertisseur qui redressera en 220V, en choisissant évidemment des appareils pas trop gourmands. Pour résumer ... tout dépend de la consommation ! Que cela soit en 220, 110, 12 ou 24, à chaque fois une génératrice pourra fournir le courant désiré, à partir du vent, de l'eau, d'esclaves etc .... ;-)

Le meilleur montage est obtenu avec un demultiplicateur et un volant d'inertie
(soit attacher des poids à la roue, soit la couler dans du béton / ferraille) un peu comme les "Ergomètres" en Aviron. 
un exemple  : http://www.theworkshop.ca/energy/ebike/ebike.htm

En 220 V :
Pour produire du 220V la tâche n'est pas aisée, car la fréquence de 50Hz doit être la plus stable possible pour ne pas nuire à vos équipements, ce qui veut dire que la rotation doit l'être aussi. On parle de générateur asynchrone, ce qui est possible avec un moteur asynchrone transformé en alternateur. En revanche en mode synchrone, la production est régulée (dynamo de vélo 6V, alternateur de voiture 12V, génératrice sur prise de force de tracteur 220V ou 380V). La régulation doit donc se faire autant électroniquement que mécaniquement.
Pour une éolienne, on peut se servir du moteur en phase de lancement puis une fois lancée, l'inertie des pales suffit à produire suivant le vent, il faudra donc disposer ici de courants de vents stables et fixes connus. Des capteurs de couple pales / alternateur permettentà l'électronique de réguler la production. Si le vent chute le moteur consomme l'électricité ... Pour un moulin à eau on peut réguler la rotation à l'aide d'un disque volant d'inertie, vu aussi le régulateur à masse : des masses se déplacent sur un rayon de la rotation pour donner + ou - d'inertie. Sur un moulin à eau, des petites guillotines peuvent s'ouvrir et se fermer pour amener de l'eau en + ou - ...
Les groupes électrogènes par exemple ont un régime fixe (apprécié du montage pantone un moteur diesel fonctionnera très bien à l'huile). On peut de nos jours se servir de régulateurs de vitesse, sinon les alternateurs renvoient aussi l'information de vitesse, qu'il faudra alors coupler à un "servo" qui tirera + ou - sur le câble d'accélérateur.
Un moteur qui peut être transformé en génératrice est le moteur asynchrone : Il est donné généralement pour des vitesses de rotation de 600, 1000, 1500 ou 3000 tr/mn, très répandu sur machines industrielles et agricoles, on en trouve chez les bobineurs, dont le métier est de les refaire à neuf.
Le principe : mettons un moteur qui consomme 1500 watts et qui tourne à 1460 tr/min en triphasé 380 V : sa vitesse de synchronisme est de 1500 tr/min, le glissement sera de (1500-1460)=40 tr/min, ainsi en le faisant tourner mécaniquement (moteur, éolienne, moulin) à 1500+40=1540 tr/min, il produira 1500 watts sous 380V, ou 3 fois 220 V pour 1500 watts ! mais il faudra que cette vitesse soit régulière.
On peut brancher le moteur au réseau quand la vitesse de synchronisme est atteinte (sinon il consomme), ce qui fait tourner le compteur en sens inverse. Ici on dispose du réseau comme régulateur, ainsi la vitesse d'entrainement est "calée" sur le 50Hz.
Sans réseau, en production autonome, il faut rajouter des condensateurs. Là il n'y a pas de calage de vitesse par le réseau mais la production se fera également avec une fréquence de 50 Hz, celle ci est produite par la valeur des condensateurs, la valeur des condensateur influence également la vitesse de rotation nécessaire pour produire du courant, la vitesse de rotation et la fréquence sont lié. Il faudra brancher les condensateurs en étoile ou en triangle sur les phases du moteur suivant que l'on désire produire du mono ou du tri. Calculez la valeur de vos condensateurs.

Pour les génératrice hydrauliques ou éoliennes 220V, voici comment réaiser un régulateur de charge !

ATTENTION : Dès que le générateur a atteint la vitesse de synchronisme et qu'il peut produire de l'énergie il doit IMPÉRATIVEMENT ÊTRE CONNECTE A UNE CHARGE ! résistance ou réseau. Dans le cas contraire l'éolienne risque de s'emballer car elle ne sera pas "Bridée" par la génératrice !
Pour ces expériences, travaillez avec un électricien. Toutefois, répondez à la question "220V pourquoi faire ?"... pourquoi utiliser un four micro-ondes ou une bouilloire électrique alors que le bois mort abonde et qu'il suffit de se baisser pour ramasser cette NRJ en barre, inoffensive, comme le soleil ? ...

Un monde basse tension est possible :
Un très bon site traite du réseau domestique 12V un peu artisanal certes mais c'est une excellente base de travail : http://fotovolt.free.fr
Sans risque d'électrocution ni de pollution nucléaire ? 12V pour une petite habitation, 24V pour une + grosse, tous les montages existent.
Par ailleurs les caravanniers possèdent de très bons équipements 12V, tout confort, le frigo fonctionne sur 12 ou 220V, ou bien le gaz. Le groupe électrogène est ici l'alternateur du véhicule ! il faut 1000 tr/min de moteur pour les entrainer, leur poulie est normalement 3 fois + grosse, ils débitent donc à partir de 3000 tr/min, ce qui est beaucoup ... sinon on peut les modifier ou s'en fabriquer.
On trouve nombre de ces appareils 12V sur internet. la boutique ebay "énergie douce" en propose de toute sorte, ainsi que des convertisseurs (ainsi que la Chine d'ailleurs). On peut souder en 12V, et il existe de très puissants moteurs qui servent de treuils, un montage est aussi possible avec un démarreur de moteur, mais on tire beaucoup sur les batteries car on plafonne à 12V alors qu'on utilise la meme puissance ...

En 12V Il faut déterminer avec soin la bonne section des câbles. Trop fins, ils chauffent et les pertes par effet Joule sont inacceptables. Trop gros (pour les forts courants) ils sont inutilement lourds et chers. La section se calcule en fonction de la chute en ligne : S= r0 * L * I / V  
r : résistivité du cuivre = 0.021 ohms2/m, L : longueur totale (aller+retour) en m, I : Courant en A et V la chute de tension.
Soit pour un fil de 10 m, un courant de 10 A et une chute de 1 V : S= 0.021* 10 * 10 /1 = 2.1 mm2. C'est une chute importante, il ne faudrait pas dépasser 0.85 V de perte par effet Joule , nous prendrons donc : Section minimale de 2.5 mm2 pour 10 A et 10 m (perte 0.85 V).
voir feuille des chutes de tension

On peut faire un tableau électrique 12V avec des fusibles de voitures, on peut réutiliser les disjoncteurs de tableau 220 pour les utiliser en 12V, car ils fonctionnent en ampérage. ainsi l'éclairage sera toujours protégé en 10A etc ...
En sortie de batterie 12V un convertisseur permet d'avoir le 220V. il faut qu'il soit bien dimensionné pour les moteurs 220 dont le condensateur de démarrage est très gourmand, de plus il en existe de qualité + ou - irréprochable, selon que la courbe 50Hz est parfaitement sinusoïdale, pseudo-sinusoïdale ou carré, tout dépend de la sensibilité de l'appareil qui y sera branché.

Un exemple d'équipement en 12V. Ceci permet l'autonomie et le voyage nomade ...

fabriquez votre propre génératrice de courant type éolienne, turbine hydroélectrique etc : ici

le futur des générateurs d'électricité (dispo d'ici 50 ans ?-) :
http://totokoma.ifrance.com/

liens :

http://www.voyagesnomades.com/index.html

http://www.voilelec.com/pages/energie.php

http://overunity.ifrance.com/

Prochains rendez-vous : manifestations le 17 mars 2007
à Rennes, Lille, Strasbourg, Lyon et Toulouse